Qui sommes-nous ?
Présentation d'Afro Craft
Afro craft est une société (associée aux associations ‘Afro Mang-go’ et ‘waka’)
basée sur la passion du continent Africain, la culture, l’artisanat et le partage
des savoirs faire de chacun.
Afro craft diffuse une large gamme de produits issus directement de la production
des artisans dans un esprit de ‘commerce équitable et éthique’ on peut y trouver
du tissus traditionnel, batik, bogolan, wax, woodine ; les pagnes traditionnels,
beaucoup de créations de vêtements aux coupes occidentalisées dans des matières
traditionnelles. Egalement du mobilier de création et traditionnel : chaises à palabre,
tabourets, pieds de case à palabre, portes et échelles Dogon. Des instruments :
djembés, sanza ou kalimba, doumdoum, balafon, rythmique, maracas… Des bijoux : traditionnels
touareg en argent, des créations en perle naturelles, en cauris… Des masques et
statuettes (contemporain ou antique) en provenance de Côte d’Ivoire, Mali, Ghana,
Burkina-Faso… tout l’Afrique de l’ouest !
Mais Afro craft ne fait pas que du commerce ! c’est aussi donner la possibilité
à tout ceux qui le souhaitent, de voyager dans un esprit de découverte, d’ouverture
d’esprit et de partage avec les artisans partenaires en se rendant sur place, au
Burkina-Faso dans une structure traditionnelle permettant à tous de s’initier à
l’artisanat par le biais de stages divers. Pour mener à bien ce projet de structure
de l’association waka (basée au Burkina), l’association Afro Mang-go organise différents
évènements d’animations sur les départements de Haute-Savoie et Rhône (se reporter
aux pages news et asso.
Historique
Jean-Christophe COURTOIS, après avoir visité l'Europe, décide de partir, en 1994,
en stop jusqu'en Afrique. Son périple le mènera au Mali, où il séjournera, découvrira
les paysages, la richesse de coeur de ses habitants. Jean-Christophe continuera
son voyage à travers l'Afrique de l’ouest (Mali, Burkina Faso, Ghana, Togo, Bénin,
Niger...). Étant artiste musicien, il fera de nombreuses rencontres dans le milieu
de l'art (musiciens bien sûr, mais aussi peintres, sculpteurs, bronziers, tisserands,
couturiers...).
La découverte du tissu traditionnel malien, "le Bogolan" (tissu de coton Bambara;
"bogo" signifie "terre" et "lan" se traduit par "fait avec") donnera l'impulsion
au désir de partager, de montrer, d'expliquer la signification et l'utilité qui
revient à chaque objet d'art Africain, qui pour nous, occidentaux, ne sont que parures
et décoration. Jean-Christophe va alors ramener avec lui ses premières créations
en bogolan et de l’artisanat local, qu’il va diffuser avec passion sur les marchés
de haute Savoie (et ce pendant 6 années).
Ainsi, au fil du temps, il sera amené à passer plusieurs mois par an en Afrique
de l'ouest pour continuer à découvrir les paysages et les cultures propres à chaque
pays et entretenir ses relations amicales avec les artistes rencontrés lors de son
premier voyage, avec qui s'installera alors une relation de confiance et de partenariat
durable dans un commerce plus éthique.
Dans quel état d'esprit travaille-t-il avec les artisans ? Nous sommes en 1995,
dans un esprit de partage, Jean-Christophe cherche bien sûr à développer ce commerce
qu'il met petit à petit en place en travaillant sur les marchés, mais son souhait
à ce moment là, est d'arriver à trouver une équité dans la réussite avec ses amis,
il décide de travailler dans un esprit de partage. Il décide de tout avec eux, établi
les prix d’achat, traite les problèmes de fonds (matières premières, outils, organisation..).
Par soucis d'amélioration du quotidien de chacun. Il préfère parler de « commerce
éthique » plutôt que de commerce équitable, pourquoi ? Simplement parce que son
idée ne se restreint pas seulement au commerce (le coté commerciale est alimentaire)
son souhait premier est de partager son amour du continent Africain, transmettre
son respect pour le berceau de l’humanité.
Pouvoir participer à son développement et à la préservation de ses cultures. avec
le soutien de ses clients qu’il implique dans une ;démarche d'achats intelligents».
Afro craft se sédentarise :Sur les marchés, la clientèle demande à Jean-Christophe
ou on peut le trouver, si il à une adresse de diffusion, une boutique; en 2001,
une opportunité se présente dans la "Galerie Royal Center", c'est donc là que le
magasin Afro craft ouvrira ses portes. Les habitudes s'installent, les clients,
fidèles, viennent pour trouver des produits 100% artisanaux, des créations originales
mais aussi pour échanger des idées, demander conseil ou prendre des renseignements
sur les possibilités d’un voyage plus proche des populations.
L'Afrique...une passion partagée.
Jean-Christophe déborde d'énergie et d'idées ; il est toujours en recherche de nouveautés,
d'autres façons de transmettre sa passion pour l'Afrique; l'une des grandes forces
d'afro craft, c'est la création: une partie du travail de collaboration avec les
artisans sur place qui l’intéresse de plus en plus.
En partant d'une base de bogolan, il adaptera des formats différents de tentures
décoratives, fera fabriquer des modèles de sacs (en s'inspirant des critiques constructives
des clients d'afro craft) tout en travaillant les matières dans la tradition. Mais
bien d'autres articles (vêtements, mobilier, bijoux...) Chaque produit reste 100%artisanal.
De plus, les clients connaissent maintenant ses périodes de départ en Afrique.
Ils peuvent lui faire part de leurs recherches sur une pièce précise ou rare (pour
les collectionneurs) ou un élément de mobilier ou de décoration à faire fabriquer
sur mesure. Il part une première fois de janvier à avril et profite de cette longue
période pour travailler avec les artisans sur les nouveautés qu'il souhaite créer
avec eux; mais c'est aussi pour lui l'occasion de chiner ou faire fabriquer les
commandes "spéciales" de ses clients.
Il part une période plus courte de octobre à novembre pour suivre les fabrications.
Jean-Christophe transmet son virus pour l'Afrique à tout son entourage, sa soeur
part à plusieurs reprises "au pays" faire des stages de danse africaine. En 2004,
son frère Arnaud intègre l'esprit"afro craft" en l'aidant en boutique (manutention,
vente), l'accompagne sur les différents événements qu'il organise.
Cette façon nouvelle pour lui de voir les choses, d’échanger avec les autres et
de travailler pour une cause qui lui semble évidente avec le temps : s’ouvrir sur
le monde et apporter se que l’on a aux autres.
Ensemble, ils peuvent se mettre en quête d'un local plus grand que le magasin galerie
"royal center" pour pouvoir y exposer les gros articles de mobilier, les quelques
belles pièces venant du pays Dogon (portes, pieds de case à palabre...).
C’est à Lyon dans le quartier des pentes de la "croix rousse"(1er arrondissement)
rue romarin, que le lieu idéal se trouve. Un local sur deux niveaux de 150m², une
vitrine importante qui permet à Jean-Christophe et son frère Arnaud d'y exposer
une grande carte d'Afrique pour situer les pays d'Afrique de l'ouest représentés
dans le magasin, le descriptif de quelques ethnies et surtout d'expliquer comment,
pourquoi et dans quel but ils travaillent.
Les projets d'Afro craft: Les deux frères animés par cette passion
de l'Afrique ne veulent pas en rester là et cherchent en plus du commerce d'échange
qu'ils pratiquent en boutique, pouvoir proposer plus encore aux gens curieux de
savoir comment vivent les peuples d'Afrique...
Alors d'autres idées leurs viennent à l'esprit et Jean-Christophe remet à l'ordre
du jour un souhait qu'il a depuis longtemps...: En plus d'expliquer aux gens la
provenance, la fabrication, la signification des articles et raconter comment il
travail avec ses amis sur place, il voudrait pouvoir organiser des voyages en Afrique
et pouvoir rencontrer tous ces artistes ; mais comment recevoir les clients là-bas
?
Ensemble, Jean-Christophe et Arnaud vont réfléchir à la question...et trouver une
idée qui les séduira tout les deux; Monter sur place, au Burkina Faso, une structure
d'accueil traditionnelle pour recevoir ceux qui le souhaitent tout en proposant
des initiations diverses (batik, bogolan, sculpture, percussion, danse...) sous
forme de stages sur une ou plusieurs semaines (avec les artistes qui collaborent
avec Jean-Christophe depuis le début) tout en vivant étroitement dans la culture
africaine.
Donner la possibilité à chacun de découvrir les paysages, les villages, les traditions
et les gens, avec pour guide, quoi de plus logique, les habitants eux-mêmes. La
suite logique est la création d’une association qui a pour but :
le financement du village artisanal au Burkina Faso.le partage des cultures.le respect
des sites naturels d’Afriqueà plus longs termes, la participation ou la mise en
place d’actions visant à l’amélioration des conditions de vie…